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Verascott Scottish Terrier

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Une journée à Lanty dans la Nièvre

Bonjour à tous,


Nous sommes des sœurs jumelles issues d’une portée de sept chiots. Nos noms sont : « Verascott Rapsodie in blue » et « Verascott Raspberry field for ever », mais dans la vie quotidienne, nous nous appelons respectivement Crumble et Muffin.

Nous sommes toujours en quête. D’abord, nous sommes détectives privés en affaires gastronomiques. Vous pourrez apprécier notre champ d’investigation en allant visiter le blog dont l’adresse est donnée dans la rubrique « liens ».

Mais comme Diane, nous aimons chasser. En temps ordinaire, nous sommes créancées dans la voie des chats et des hérissons mais nous ne dédaignons pas le lapin. C’est pourquoi de temps en temps, nous rendons à Lanty (dans la Nièvre) pour participer à des épreuves de « broussaillage ».

Mais que les âmes sensibles se rassurent, le lapin s’en sort toujours bien. D’ailleurs ce qui importe c’est la quête et non la proie.

Comment s’est déroulée l’épreuve du dimanche 23 avril 2006 ? Fort bien, le soleil était de la partie, et même nous avons beaucoup craint les conditions climatiques car la chaleur et l’ensoleillement contribuent à masquer le « sentiment ». Pas celui des humains mais l’odeur laissée par l’animal chassé. Plus de trente chiens avaient amené leur maître à cette rencontre.

Toujours bien accueillie par le propriétaire des lieux M. Raquin, moi, Crumble j’ai eu la chance de chasser en terrain ouvert, de bonne heure à cause du tirage au sort, et les « voies » étaient bien « chaudes ». Heureusement, car pensez-y, trouver un lapin sur un territoire mesurant plus de vingt hectares, n’est pas chose facile. Mais mon nez ne me trahit jamais et rapidement j’ai fait sortir plusieurs lapins des ronciers au prix d’égratignures sanglantes sur mes oreilles.

Les juges qui utilisaient un chronomètre, ont arrêté l’épreuve au bout de dix-huit minutes car j’avais déjà débusqué plusieurs lapins et coursé le dernier d’entre eux. Mais tous les amateurs de scottish terriers savent bien que nous n’avons pas la conformation d’un chien courant.

A midi, les humains (hommes et femmes) ont agréablement déjeuné au soleil de plats reconstituants, pendant que nous, bien au frais, ceux qui avaient déjà concouru, se repassaient les événements du matin. Et ceux qui concouraient l’après-midi, se préparaient mentalement.

Assez parler de moi, je passe la parole à ma sœur, Muffin.

Moi, je suis celle qui a une robe noire. L’après midi s’annonçait chaude. Les juges n’ont même pas laissé le temps à mon « coach » de manger ses profiteroles. Il en était tout contrarié, le gourmand.

Mais moi, Muffin, qui suit un peu (un peu seulement) moins bonne que ma sœur, j’ai chassé dans le petit parc. Rapidement, j’ai pu démontrer que j’étais, certes pas à la hauteur de ma sœur, mais d’un bon niveau quand même.

Et les juges m’ont attribué un CACT (certificat d’aptitude à cacher mes talents). Mais non CACT signifie « certificat d’aptitude à la championnat de France de travail). On me corrigera si cet intitulé est erroné.

L’épreuve s’est terminée par la traditionnelle remise des prix. Chacun était, avec raison, fier de ses chiens. Mais le plus important, c’est de donner du plaisir à nos fidèles compagnons car ils le méritent bien en contrepartie de tout ce qu’ils peuvent nous apporter.


A nos chiens : un grand merci.

Et n’oublions pas les organisateurs qui ne comptent pas leur temps pour nous faire passer de bons moments.

A eux aussi : merci.

30/04/2006